Six mouvements, près d’une heure de musique : l’Octuor de Schubert a quelque chose d’imposant. Il s’agit en réalité d’un monument paisible qui donne un coup de chapeau à une partition d’un quart de siècle antérieure : le Septuor de Beethoven, lui-même héritier de toute une tradition du divertissement (certes distingué !) que la forme de la sérénade avait illustrée au cours du XVIIIe siècle. Mais avec Schubert, qui convoque un quintette à cordes (c’est-à-dire un orchestre en miniature) étoffé de trois instruments à vent, il n’est plus question uniquement de galanterie, il s’agit de voir haut et grand. Comme un enfant émerveillé de franchir une barrière sans s’en rendre compte.
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